17 septembre 2015

Le monde est fou

Mais qu'est-ce qu'il se passe dans ce monde, la folie surpasse la raison, l'illogisme prend le pied sur la logique, les antipodes se touchent, on vénère des hommes pour leurs actions mais on ne prend pas conscience de l'impact néfaste qu'elles engendrent sur l'avenir. On opprime contre l'oppression, on tue au nom de la paix. Nous sommes des Don Quichotte, naïfs, lobotomisés, désinformés, bataillant contre des moulins à vent que les gouvernements nous désignent. Et nous y fonçons tête baissée, comme un taureau de corrida fonçant sur le drap rouge du matador, où les taxes, les lois contre la liberté sont les banderilles qui nous fatiguent jour après jour jusqu'à notre mise à mort. Tableau noir de la société capitaliste qui à côté nous donne des enjolivements, les vacances, les RTT, les 35h, du pognon pour les plus instruits... En fait..., rien n'est beau dans tout ça... Et pourtant la nature si belle, si complète, si évolutive, même-elle se pose des questions, n'a-t-elle pas fait une erreur en donnant naissance à l'homme ? C'était un choix difficile car cet humain est capable de faire de grandes choses, mais pourtant aussi est capable du pire. Mais ce choix a été déposé en lui-même avec la conviction de Dame Nature qu'il irait vers l'évolution, la conservation, la transcendance de son espèce.
Mais le choix a été tout autre, le feu lui a fait voir les possibilités de suprématie sur le monde, sur les vivants, lui a grillé les neurones. Pour certain du moins, mais les plus empathiques se retrouvent tous sous le fouet du pouvoir, ce prédateur, qui pourtant est son parent n'éprouve aucune pitié. Le pouvoir et la recherche du pouvoir conduit à l'autodestruction, pensant que sa richesse, son pouvoir, lui permettra de vivre. Face à la faim, au vide, au manque, que vaut la richesse ? Fasse à la maladie incurable, à la mort, que vaut la richesse ? Car la terre se meurt et lorsque toutes les ressources et réserves seront épuisées ou polluées, qu'adviendra-t-il ? L'humanité aura épuisé son dernier souffle, la Terre continuera de tourner autour du soleil pour quelques milliards d'années encore, peut-être qu'une nouvelle vie renaitra, différente, de nouvelles espèces, ou le même cycle. Nous ne sommes que de passage sur ce roc, n'y a-t-il pas d'autres moyens plus bénéfiques pour profiter de la vie que de rechercher le pouvoir, la richesse matérielle ? La Terre ne nous donne-t-elle pas toutes les ressources nécessaires pour pouvoir vivre décemment ? Avons-nous besoin d'épuiser tout ce qui nous entoure ? La rhétorique permet beaucoup de réponses mais aussi beaucoup de réflexion. Les gens n'aiment plus réfléchir, ils préfèrent que l'on pense pour eux, ils ont peur de la vérité et de la perte de leur confort gentiment donner par la société "C'est ma coquille, c'est à moi, pas touche" et lorsque la moindre embuche tombe, le Caliméro ressort "C'est vraiment trop injuste" comme un clown hors de sa boite. Accusant les autres à tord et à travers de son malheur. Mais jamais eux d'être trop fainéants, trop flemmards, trop stupides...

03 septembre 2015

6 ans plus tard.

6 ans déjà. Des hauts et des bas, de l'abandon, de la découverte, de l'insécurité, du rejet, de la joie, du bien-être, de l'émerveillement, de la chaleur, du froid, de la noirceur, de la lumière, de l'amour, de la haine (un peu mais pas trop), du soleil, beaucoup de soleil. 6 ans de vie qui après maintes réflexions personnelles m'ont fait avancer, m'ont fait faire des choix que je n'aurais jamais pu ou su faire avant, un avancement sporadique de la vie drainé par le flot quotidien d'évènements contextuels et collatéraux, ces mêmes choix auront enfin eut raison de moi et de mon devenir sur cette boule rocailleuse que nous nommons Terre.

Depuis peu les pensées positives s'épanouissent en moi, je deviens la personne que j'ai voulu être toute ma vie, libre et droit, avec un cap et des objectifs. Je ne suis pas encore arrivé mais je me dois de lever les yeux vers l'avenir, mon avenir. J'ai retrouvé le sourire, authentique et non forcé, je ne suis plus dans l'attente des autres mais dans la motivation personnelle et empirique. Je me suis mis à vivre, et j'aime ça.

09 décembre 2008

Français.

Je viens de lire dans "Le Monde" que l'OCDE (organisation de coopération et de développement économiques) prévoyait une croissance négative pour le Japon en 2009... Pourquoi utiliser un terme rocambolesque pour éviter de dire décroissance ? Est-ce que ça rassure d'avantage ? optimisme mal placé ou français dévalorisé, tout comme la politique de l'intérieur de notre ancien ministre maintenant établi sur son piédestal présidentiel "Tolérance Zéro" le résultat, Intolérance, l'utilisation d'euphémisme dans la politique, média, et autre économie ne sont que des voiles tombés sur la réalité d'un monde qui dépérit peu à peu et dont aucun homme ou femme actuel, leader d'une nation ne pourra rétablir, c'est un phénomène de société, une décadence qui peu a peu avance pour atteindre l'extinction d'une civilisation, qui celle-ci, comparée à celles qui l'ont précédées, aura été asséchante en ressources naturelle ET meurtrières humainement, parce que période de progrès étendu sur plusieurs siècles et paroxysme tardif. Tout ceci pour dénoncer la manipulation médiatique des hautes sphères des pays, sachant de moins en moins utiliser le français comme langue et écrit de significations graduelles mais le modifier à leur guise pour en faire un illogisme pléonasmique parfois, je pense à "développement durable" tout développement est inscrit par définition dans la durée sinon il n'y aurait qu'instantanéité et comme toutes choses qui se développent elles finissent par dépérir à un moment donné.

Loi immuable universelle, Pour toute vie il y a une mort, pour toute ascension il y a une chute, pour tout homme il y a une femme. J'suis pas sûr que le dernier point soit dans la loi m'enfin bon...

05 décembre 2008

J'espère et je pleure.


Las de l'homme et de sa nature, épuisé par la cupidité et l'arrogance, le dos courbé par le poids de l'héritage des hommes et la vanité abjecte qui en découle, je pleure lorsque je rêve d'une humanité unie et en paix, je pleure lorsque je rêve d'une humanité qui se lève pour dire non d'une seule voix, je pleure lorsque je réalise que ce songe n'est qu'une illusion créée par un cerveau qui idéalise et qui s'évade au gré de la pensée. Mes réflexions s'approfondissent et des conclusions jaillissent, ce monde imaginaire que je me suis créé ne pourra jamais être là et y vivre dedans, l'évolution de la société suis le cours de la nature humaine, de la manière de penser de l'Homme.

L'espérance de l'accomplissement de mes rêves les plus chers à mes yeux me permet d'aller de l'avant, avancer peu à peu et faire parti des brides natives de ce flux chimérique et tenter d'en concrétiser les prémices. Naïveté ou mirage, je continue de penser qu'il y a du bon dans le cœur des hommes et qu'un jour l'Humanité sera une seule et même force. Pour cela il est dans l'absolue nécessaire qu'il y ait une oppression extérieure tellement forte que la survie et le besoin génétique de propagation de l'espèce prend le dessus. La paix des hommes n'est pas une solution au final, la débauche, la facilité, le faux besoin, et au final un gouvernement qui lobotomise le citoyen pour s'assurer un contrôle quasi total sur les faits et gestes de ce dernier, un mouton qu'on mène à l'abattoir, qui se demande quelle herbe il préfère alors qu'on lui tranche la carotide. A quoi bon ? Pourquoi faire ? Quels sont les buts ? La finalité de toutes vies c'est la mort, tôt ou tard, dans la mort qu'on soit riche ou pauvre, blanc ou noir, quelle est la différence ? Pourquoi vouloir contrôler des êtres dont la conscience se limite à ce qu'il va manger le soir, je ne comprends pas...

J'attends un gouvernement juste et droit, impartial et bon. Un gouvernement construit par la sueur et par les larmes de ses citoyens, une autorité légitime et applaudie de tous et non à moitié réfuté, avec des promesses tellement énormes qu'elles auraient du mal à tenir dans un Béluga. Il y a hélas très peu de probabilités qu'une chose telle puisse arriver et je regrette.

22 septembre 2008

Travail.

Voilà une année scolaire qui recommence, avec ces aléas, ces bons côtés, ces connaissances, ces difficultés. J'aime les années fac, pas la série des années 80 90 mais les années d'études supérieures, où le mélange est plus présent que le lycée, où tous les âges sont mélangés, la connaissance est là et on la cherche, on veut aller au bout pour atteindre un but un diplôme un métier.
Avant ce début de scolarité, il y a l'emploi étudiant, pour certain c'est un passage obligatoire pour pouvoir accéder aux inscriptions, pour les autres c'est facultatif, juste de l'argent de poche pour pouvoir se pochtronner la gueule, c'est beau la jeunesse.
Pour moi ce travail consiste à surpasser mes barrières émotionnelles afin d'aller au contact des gens, chose facile pour certain, pour d'autre non, je suis entre les deux, ça dépend des personnes que je rencontre que je cible, c'est un travail très intéressant sur ce point, autant que sur l'aide apporté aux personnes. Fastidieux dans un sens avec l'idée d'une bonne rémunération derrière, il me confère le bien être de ne pas perdre mon temps et de ne pas faire quelque chose de futile.
Toutefois toutes médailles a son revers, souvent dans une entreprise, il y a des maillons faibles, à éliminer car ils enrayent le bon fonctionnement de la chaîne, c'est à cause de ce genre de personnes que la motivation et le respect du travail se perd. A cause d'une personne, le travail de trente ou quarante se trouve ralenti et retardé. Je déteste ça.
Enfin, avec des réflexions continues on se dit qu'on est pas si mal loti.

Les boulots étudiants aident à survivre à la semi-précarité que le gouvernement et la société capitaliste nous impose. 50% des échecs universitaire sont dus à ça.

Ah lala, l'herbe est bien plus verte dans le champ du voisin.

27 août 2008

Ecriture.

J'ai toujours tendance à écrire, lorsque mon état émotionnel passe en dessous d'un certain degré de satisfaction. Ce degré ayant été franchis, me revoilà, en train d'apposer des mots les uns derrière les autres, pour en faire des phrases. Phrases dont le sens n'a de signification que si on arrive à comprendre. Je dis n'importe quoi moi.

Je n'ai pas vraiment besoin d'écrire, c'est plus une envie de parler, des questions que je me pose, des questions s'adressant à des gens, n'osant les poser car jamais moment approprié ne s'en vient. Suis-je important à leur yeux ? Comment me considèrent-ils ? Suis-je une personne sans valeur, sans saveur ? Est-ce que j'ai une personnalité propre à ma personne ? Est-ce que je suis réellement moi ? Je me cherche encore trop, mon indécision me pourri la vie. J'en ai marre.

Ces questions presque existentielles, me prouvent intérieurement mon instabilité mentale et psychique, mes névroses, car ce ne sont pas des questions courantes, elles me concernent et me demandent la véracité de mon existence. Mettent en doute la lumière, particule ou onde, le spectre visible, la réceptivité des sons, l'alchimie des odeurs... J'éprouve de plus en plus le besoin de voir l'invisible et de me crever les yeux, je souhaite la renaissance de l'humanité avec une façon de penser différente, une vision différente, un "être" naturel, non corrompu, innocent et droit. Je rêve. Ma frustration est très grande car je suis un grand insatisfait, un perfectionniste, un extrémiste de la destinée qui perd toute contenance lorsque ce qu'il a planifié ne se déroule pas selon ses plans, c'est en ce moment ce qu'il se passe.

Paradoxe que de dire pas vraiment besoin, alors qu'au fond de moi, j'en éprouve la nécessité, j'aime écrire, mais je n'y accorde pas suffisamment de temps, c'est dommage.

Les mots utopie, rêve, fiction reviennent régulièrement sous mes doigts, mon imagination me joue des tours, les rêves sont ils réalité, et réalité rêve. Pourquoi le sur-réalisme est dans mes rêves ? Pourquoi ai-je la sensation de pouvoir me réveiller à tout moment ?

Ceci dit, je suis d'un naturel pessimiste très terre-à-terre introverti qui se soigne. Je dois consulter.

20 avril 2008

Check up

Je m'aperçois qu'en un an mon tempérament morose et noir, a viré au meilleur, je ne pourrais pas dire rose parce que ça ne serait pas vrai, mais ça s'en rapproche, je poursuis ma vie doucement, me laissant porter par le temps. C'est cool.

Une semaine égale un jour. Plus le temps passe plus il va vite.