29 février 2008

Absence et retour.

Parfois la vie nous emmène loin des pas d'où nous voulions aller, il y a des lassitudes dont la souffrance n'a d'égale que l'amertume du goût qu'elles possèdent. Je suis parti, je suis revenu, les aléas vont et viennent, je trace ma route, et tout au long de mon périple je croise des personnes, intéressantes, inintéressantes, avec certaines je continue, d'avec d'autres je me sépare, je recroiserai sûrement leur route bien assez tôt.

Vivre avec des regrets n'amène rien de bon, du coup je vais de l'avant sans me retourner, de peur que mon passé me rattrape trop tôt et que je ne puis arriver à mes fins dans les temps. J'ai désormais un objectif qui, j'espère, ne me fera pas dévier de ma route, comme j'ai l'habitude de faire.

Sous le pont Mirabeau coule la Seine comme on dit, on ne regarde jamais deux fois le même point sur un fleuve qui s'écoule. Adieu.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Et moi j'ai rêvé de partir..
J'ai rêvé que la vie était comme un film.. Pleine de rebondissements, de changements, de fin plus ou moins heureuses, de gens qui meurent, de gens qui pleurent, d'autres qui rient et sourient.. Retour au point de départ après que je sois partie un mois passé dans un univers de tolérance, étais ce vraiment la terre !? Retour dans cette ville qui nous m'avait vu grandir.. Avoir mes premiers pleurs mes premiers sourires qui ont fait de moi une femmes.
Cette ville qui m'a montré ce qu'était la vie.
Je croise le regard d'un homme dans la rue après un mois d'absence, mes narines s'emplissaient d'odeurs que j'avais oubliés.. Le regard de cet homme me frappe, il ne me regarde pas dans les yeux, il ne me sourit pas, il me regarde de haut en bas, le visage dur, un air de dédain.. Et il passe.. Des questions surgissent dans ma tête : Est ce que je le conaissais ?? Peut être ai je oublié de le salué.. L'envie me prend de me retourné d'allé lui dire bonjour avec un grand sourire, je me retourne.. Il est déjà loin, fondu dans la masse je ne distingue plus que sa silouhette trouble.. Dans mes oreilles une douce musique me laisse encore dans mon univers doux et moelleu de là bas.. Là bas ou l'on ne roule pas du même côté, ou tout est démesuré mais ou l'on se sent tellement bien.. Deuxième personne que je croise, toujours ce même regard inquisiteur et déreangeant.. Je me sent mal.. Vais je tombée ?? Où suis-je ?? Est ce bien chez moi ?? Je ne reconnait plus rien, cette impression de violence que me laisse les regards que je croise.. Un mal être intérieur.. Je me cache et vomi dans un poubelle.. Ne pas se sentir chez soit et sentir tant de violence.. Je me faisais une joie de revenir et je ne me sent finalement pas chez moi... J'évite maintenant de croiser leurs regards pour ne pas me faire du mal.. Je marche droit devant moi, en ravalant mes larmes et pourtant si tout le monde n'utilisait pas ces yeux comme des armes, l'intimidation totale.. Trop de différences, de tensions se ressentent.. Pourquoi un noir ne peut cotoyé un blanc et inversement.. Pourquoi tant de peurs de haines de jugements !? Nous sommes tous membres d'une seule et même entité..
La race humaine..

Mon rêve était de partir..
De partir là ou tout n'est pas impossible et que nos différences sont accéptées..

Moi aussi je veux etre absente et revenir, mais je n'ai pas peur d'etre oublié ;-]