04 octobre 2007

Être soi.

Je me sens enfermé dans une sorte d’enveloppe charnelle, ou mon esprit est bridé au fur et à mesure que j’évolue, je me dis souvent que ce corps m’offre que de piètres capacités, alors que ma pensée dépasse ce dernier, je n’arrive pas à le contrôlé, il ne réagis plus comme avant, il ne s’exprime plus comme avant, il me fait de plus en plus mal, c’est vrai je ne l’entretiens plus depuis longtemps, je pense qu’avec l’exercice, le reste va revenir. Il faut que je fasse des efforts personnels aussi sinon ça ne servira a rien. C’est bien d’avoir une motivation, donné par quelqu’un ou quelque chose, un but à atteindre, un idéal qui pourrait devenir vrai. Malgré ce corps si fragile et si petit, j’arriverais à faire de grandes choses, je sais que j’en suis capable et je le ferais pour moi, pour Sophia, pour mes parents. Ce positivisme insouciant est la preuve irréfutable de mon changement et de mon renouveau, malgré ça je ressens le désir de m’étendre, de m’épancher, de prendre de la surface et du volume, nouvelle ambition ou nouveau projet qui sera avorté avant la fin, à moi d’en décider car je vais montrer ce qu’est avoir du chien pour sortir de cette galère de vie. Je vais montrer comment je sais me battre pour prendre des places, j’ai cette aisance qui est là, facilité de compréhension, d’assimilation, de réflexion, qui m’aidera je sais que ça va être dur et qu’il faudra plus que compter sur ce genre de choses.

2 commentaires:

Cécile a dit…

J'aime beaucoup ton texte qui me parle. Je pense que tu e sur le bon chemin , continue vers la Lumiere.
Cécile

Anonyme a dit…

Je pensais comme toi, je suis une partie de toi sans le vouloir !!
Mais n'essaies pas de changer ni de te retenir, écoute et regarde encore.

La fin, le silence et l'écho des cris silencieux, le froid et la neige, la couleur morne d'un soleil au crépuscule de sont existence.. Le début, des pleurs annonçants une joie, des larmes de bonheur, un astre qui s'illumine, un regard tourné vers l'avenir.. Demain sera forcément plus beau que hier.. Les tocs tocs du coeur qui s'écrasent contre la petite poitrine encore frêle.. Le mouvement inconcient d'une respiration rapide puis plus lente, la vie.. Un chemin sans forcément de fin prévisible.. Le commencement.. La vie.. La fin.. Toutes ces larmes et ces sourires n'ont que faire de l'avenir, seul l'instant présent a de l'importance.. Pourquoi quelquefois tout semble sans saveur, sans odeur, ni même chaque humain ne représente pas un coeur.. L'on a que faire des états d'âme tant que l'on ne vend pas la notre au diable, le sort de notre prochain n'intéresse personne et personne ne s'intéresse à nous..

Tous les jours je me réveille avec cette peur de vivre, cette peur de l'oubli et cette peur du lendemain, mais chaque instant est absolument unique.. C'est pour cela que j'essaye d'en profité.. J'ai peur et pourtant je rêve.. Toutes ces choses qui arrivent, des fois on en voit plus le bout, demain semble si loin et je pleur.. Et j'ai peur..
Peur de rêver.. Sentir le coeur qui bat implosé.. Sentir l'angoisse montée et les larmes coulées.. Sentir.. Sentir.. Le début de la fin ou la fin du début..