Parfois la vie nous emmène loin des pas d'où nous voulions aller, il y a des lassitudes dont la souffrance n'a d'égale que l'amertume du goût qu'elles possèdent. Je suis parti, je suis revenu, les aléas vont et viennent, je trace ma route, et tout au long de mon périple je croise des personnes, intéressantes, inintéressantes, avec certaines je continue, d'avec d'autres je me sépare, je recroiserai sûrement leur route bien assez tôt.
Vivre avec des regrets n'amène rien de bon, du coup je vais de l'avant sans me retourner, de peur que mon passé me rattrape trop tôt et que je ne puis arriver à mes fins dans les temps. J'ai désormais un objectif qui, j'espère, ne me fera pas dévier de ma route, comme j'ai l'habitude de faire.
Sous le pont Mirabeau coule la Seine comme on dit, on ne regarde jamais deux fois le même point sur un fleuve qui s'écoule. Adieu.
29 février 2008
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