Je me sens enfermé dans une sorte d’enveloppe charnelle, ou mon esprit est bridé au fur et à mesure que j’évolue, je me dis souvent que ce corps m’offre que de piètres capacités, alors que ma pensée dépasse ce dernier, je n’arrive pas à le contrôlé, il ne réagis plus comme avant, il ne s’exprime plus comme avant, il me fait de plus en plus mal, c’est vrai je ne l’entretiens plus depuis longtemps, je pense qu’avec l’exercice, le reste va revenir. Il faut que je fasse des efforts personnels aussi sinon ça ne servira a rien. C’est bien d’avoir une motivation, donné par quelqu’un ou quelque chose, un but à atteindre, un idéal qui pourrait devenir vrai. Malgré ce corps si fragile et si petit, j’arriverais à faire de grandes choses, je sais que j’en suis capable et je le ferais pour moi, pour Sophia, pour mes parents. Ce positivisme insouciant est la preuve irréfutable de mon changement et de mon renouveau, malgré ça je ressens le désir de m’étendre, de m’épancher, de prendre de la surface et du volume, nouvelle ambition ou nouveau projet qui sera avorté avant la fin, à moi d’en décider car je vais montrer ce qu’est avoir du chien pour sortir de cette galère de vie. Je vais montrer comment je sais me battre pour prendre des places, j’ai cette aisance qui est là, facilité de compréhension, d’assimilation, de réflexion, qui m’aidera je sais que ça va être dur et qu’il faudra plus que compter sur ce genre de choses.
04 octobre 2007
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